jeudi 23 février 2012

Take off ok

Bagages récupérées de retour sur le sol Français. Ce fut "intense"

Nous quittons Jérusalem

Le retour est proche nous parcourons les rues pavées de Jérusalem en direction du bus. Ici ils ne craignent pas le gèle et les farceurs!!

En route pour Emmaüs avant de rejoindre l'Aéroport de Jaffa.

mercredi 22 février 2012

Esplanade des mosquées

L'esplanade des mosquées est construite sur des voûtes dans lesquelles se trouvent des citernes pour collecter l'eau de cette immense espace. Des rigoles et des trous sont aménagés sur les dalles de calcaires polies pour acheminer l'eau.
De part et d'autre les puits d'autrefois cohabitent avec les "bouches" modernes.
Si j'évoque ce sujet c'est parce ce que je n'arrive pas à exprimer la tension que l'on ressent dans ce lieu. Point de contrôle, portique, interdiction d'avoir un Évangile dans les lieux Musulman ...
On ressent distinctement la cohabitation des intégrismes en ces lieux.

Au mur des lamentations

Nous voilà au mur des lamentations devant lequel nous nous sommes rendu, chacun de son côté, hommes et femmes séparés par une barriére.
Les hommes ont pu rentrer sous les arcades ou la densité de personnes en habit traditionnel est trés importante.

Messe au petit matin sur le Golgotha

Nous nous sommes levés de trés bon matin pour une célébration entre Sept heures et Sept heures et demi.
C'est en effet le créneau qui était attribué aux pélerins du Diocèse de Limoges pour une messe dans la chapelle ou a été sanctuarisé le rocher du Golgotha.
L'ambiance est particulière. En effet entre quatre et cinq messes sont célébrées simultanèment dans des rites différents à l'intérieur de cette énorme basilique. Les chants, la musique de l'orgue, les priéres s'entremêlent dans une cacophonie organisée.
La décoration de la chapelle est "ancestrale" mettant en contraste l'éclairage par LED dont elle est équipée.

mardi 21 février 2012

À la rencontre des Peuples de la Palestine

Aujourd'hui encore deux rencontres qui nous ont plongé au coeur des problèmes de cohabitation entre les gens qui peuplent la Palestine.

Un père nous a trés simplement expliqué la complexité des situations au sein même des deux communautés Juive et Arabe. Tous les Israeliens ne sont pas forcément pour la démarche de colonisation, ni même pratiquant. Il y a même des Juifs dit messianique ( qui croient au Christ Fils de Dieu)
Tout les Arabes ne sont pas Musulmans. Les Arabes Chrétiens l'était déjà avant que n'apparaisse l'Islam. Certains habitants des territoires parlant Arabe sont des Juifs restés ou revenus en Palestine et convertis à l'Islam sous les Ottoman.
Ils y a des Arabes ( Musulmans ou Chretiens) qui ont choisis d'être Israèliens.
Pour compliquer les choses il y a pas moins de 12 "Églises" (ou Patriarcats) présentent en Terre Sainte. Elles ont de la peine à s'entendre.

Avant d'aller Dîner nous avons rencontré le Dr Reih professeur de médecine Israëlien, spécialiste de cardio pédiatrie. Il œuvre pour la paix en formant des médecins Palestiniens arabe à cette discipline. et en faisant et finançant des opérations cardiaques intra utérine pour des palestiniens qui sont très touchés à cause d'une forte consanguinité dans leur communauté.
Le reste du financement est assuré par une association Française nommée "Un cœur pour la Paix".

L'approche de ses deux témoins à leur maniére est porteur d'espoir.

Au Mont des Oliviers

Pendant la descente du Mont des Oliviers, attention pélerin tu es surveillé.
La visite est très organisée et le site assez policé. Le temps est avec nous, ciel bleu sans un nuage.
Oliviers, Ifs, pierre blanche à flanc de colline. On est dans l'ambiance et nous profitons pleinement de notre Pélerinage.

Visite du Saint Sépulcre

C'est LA visite d'un Pélerinage en terre Sainte. C'est déroutant. Ce monde, la sanctuarisation du lieu, décidément Dieu a bien quitté son tombeau car nous n'avons pas senti sa présence.
À côté des parties fastueuses et viellotte administrées par les Églises "dominantes" voici en photo l'autel des Chrétiens de Syrie. Ils n'ont ni l'argent ni l'autorisation de venir en Terre Sainte.
Une petite pensée en ces temps difficiles pour eux.

lundi 20 février 2012

Le mur quelle bêtise!!

Après une visite en règle des lieux Saint de Bethleem et le déjeuné chez les Melchites, nous avons pris le chemin de Jérusalem. Pour cela il nous faut traverser cet horrible mur construit par les Israéliens. Nous le faisons à l'un des rare "Check point" Il n'y a pas trop eu d'attente mais suffisement pour admirer les Graphities que les Palestiniens ont fait.
Au "Check point" un soldat hilare et fusil automatique à l'épaule, conscient de la pression qu'il mettait, a parcouru l'allée centrale du bus. Sûrement parce que nous sommes Français il a lancé "Au revoir Zinedine Zidane", cela nous a semblé insolite dans le contexte.

dimanche 19 février 2012

Territoires palestiniens

Nous avons traversé les grandes villes palestiniennes des territoires,
Naplouse la plus importante, Ramallah avant d'arriver sur Jérusalem. C'est une impression bizarre, une population enfermée soumise au contrôle de l'armée Israélienne partout, car les routes principales sont sous leur "juridiction".
Des colonies Israéliennes qui fleurissent dans une stratégie d'encerclement planifiée.
Et pour terminer, le mur que nous avons traversé pour rejoindre Béthleem.
C'est un sentiment de révolte qui nous envahi.

À la rencontre des Palestiniens Chrétiens

Passé un Check point trés militarisé nous prenons la route qui traverse la Samarie en territoire Palestinien.
Ce parcourt est l'occasion d'aller à la rencontre des Chrétiens de Palestine.
D'abord à Naplouse ou avons assisté à la messe de la communauté Catholique faite de 400 âmes!! Alors Qu'ils représentaient 35 % de la population il y a 40 ans.
Puis en début d'aprés midi, dans la petite ville de Taybeh ou tous sont Chrétiens. Le curé a commencer la rencontre en disant "ici pour vivre une vie sereine on part avec trois handicaps majeurs. Nous sommes Arabes, Palestiniens et Chrétiens !! "
Ils nous attendent de pied ferme. Ils nous implorent de ne pas les oublier, de venir les voir, de les soutenir.
Quelle ferveur, quel engagement de la part des curés de ces paroisses!!

Parlons d'eau

La relation à l'eau est un aspect qui vient rapidement à l'esprit quand on parcourt la Palestine.
Dans la partie Israélienne on comprend vite que la maîtrise de l'eau est une clé de voûte du succès du déploiement des colons. L'infrastructure d'irrigation est très visible. La végétation est luxuriante avec un goutte à goutte sous chaque arbre!!!.
Mais l'eau commence à manquer et les Israéliens sont prêt à "négocier" avec les Syriens pour avoir l'autorisation de faire passer un acqueduc!!
Mais l'eau est aussi un moyen pour les Israéliens d'asservir les palestiniens.
Dans les zones occupées sous contrôle Israélien, les palestiniens n'ont pas le droit de faire des forages. Lorsqu'ils sont tributaires de la fourniture Israélienne, ce qui est presque toujours le cas, les palestiniens sont rationnés en n'étant alimentés que deux jours par semaine! On reconnaît un village, un quartier palestinien, à la présence d'un réservoir d'eau noir et cylindrique sur les toits des habitations
Nous avons observés des situations absurdes ou d'un côté de la route on trouvent des maisons sans réservoir noir avec un toit de tuiles inclinée (influence occidentale de la mode Israéliennne de construction ), de l'autre côté des toits en terrasse avec un réservoir noir. Il faut remarquer que dans les deux cas il y a un petit réservoir blancs associé avec un panneau solaire

samedi 18 février 2012

Quand le mauvais temps s'en mêle

Samedi, jour du Chabbat, devait être propice à de longues étapes en Bus pour parcourir la haute Galilée. Hélas, comme les prévisions météorologiques l'avait indiquée, la tempête, le froid, et peut-être un peu de mauvaise volonté du chauffeur, ont chamboulés le déroulement de notre journée.
Nous n'avons pas pu atteindre le pied du Mont Hermon qui culmine à 2800m. Nous n'avons pas pu non plus renouveler notre Baptême aux sources du Jourdain.
Mais il y avait un plan bis improvisé et efficace grâce aux relations nombreuses de notre guide Gabriel.

Séjour au bord de la Méditérannée

Nous avons parcouru la Baie de Haïfa à Saint Jean d'Acre. Les solides bâtisses de la cité des Croisés nous ont impressionné. Les longs souterrains nous ont permi de ne pas prendre trop de pluie. Malgré la grisaille la couleur des pierres donne beaucoup de chaleur à la ville.

À Haïfa nous sommes accueillis, sur le mont Carmel, par les Sœurs qui nous ont préparé un déjeuné de manière impromptue. C'est là que ce constitua, au pied de la Grotte d'Elie au temps des croisés , la première communauté des Carmes.

De retour au bord du lac de Tibériade nous avons une célébration dans l'intimité d'une chapelle d'un couvent Bénédictins d'origine Allemande. Son agencement réalisé de manière très épurée était trés propice au recueillement.

vendredi 17 février 2012

Reconversion des Kibboutz

Ce midi pour le déjeuné, et ce soir pour l'hotel nous avons été accueilli dans des kibboutz.
Ils sont nombreux dans cette partie de La Galilée car la terre à cette époque de l'année semble très fertile. Mais pour la saison chaude on voit beaucoup de systémes d'irrigation. L'eau du lac est bien sûr utilisée. Ce qui n'est pas sans poser des problèmes et des interrogations. Qui en profite, es-ce réparti de maniére équitable (Israëliens, Palestiniens, Jordaniens), comment concilier l'agriculture "industrielle" et la préservation de l'environnement.
Pour évoluer les Israéliens ont diversifiés les activités en convertissant les Kibboutz au tourisme.
Notre première impression est de ressentir trés distinctement le caractère collectiviste des Kibboutz . L'"Esprit Médéna" pour ceux qui connaissent.
Néanmoins on y trouve de bon poissons (des Saint Pierre bien sûr!!) et un Chardonneret des coteaux de Galilée qui vaut bien certaines "piquettes".

Autour du Lac de Tibériade.

Nous quittons les collines de Nazareth pour le Lac de Tibériade. C'est une nature plus verdoyante que nous découvrons. Nous parcourons des sites ou Jésus a prêché et réuni ses disciples au bord du lac. Notamment le lieu qui vit la multiplication des pains ou nous avons pu voir cette célèbre mosaïque qui représente le panier et les poissons.

Un moment particulier, Celui ou nous avons découvert la maison de Pierre ou vécu Jésus à Capharnaüm et qui fut, dés sa mort, un lieu de rassemblement de ses premiers Disciples. C'est en quelque sorte la Première église.

La météo s'est mise dans les conditions des textes de l'Evangile. La tempête ne nous a pas permit de faire la traversée du Lac. Mais le mauvais temps ne nous a pas empêché de nous recueillir et de célébrer, d'abord sur le lieu de proclamation des Béatitudes, et puis sur les bords du Lac prés du Rocher ou Jésus ressuscité fit un feu de bois attendant quelques disciples pour un pic nic mémorable durant lequel il donne un sacré Challenge à Pierre ....

jeudi 16 février 2012

Deux pèlerins ordinaires

Bien sûr il ne fait pas froid comme la semaine dernière en Limousin mais il faut se couvrir comme le montre la tenue vestimentaire de Dominique et Dany.

Vision archéologique des lieux saints

Ce qu'on peut conclure de cette journée de visite à Nazareth c'est que les générations ( Byzantins, Croisés, ....) ce sont succédées et ont construit les sanctuaires les un au dessus des autres comme des poupées russes. Le lieu originel étant enfoui dans la roches

C'est donc une journée trés archéologique qui s'est terminée par une visite des vestiges de la ville romaine de Sephoris.

Une journée complète à Nazareth

Nous avons du nous lever un peu tôt pour avoir le privilège d'une office rien que pour nous à la basilique de l'Annonciation . Christian été semble t-il très ému d'officier dans ce lieu. Ce fut un moment fort pour le groupe de pèlerins.

mercredi 15 février 2012

Détour dans le désert

Ce matin nous sommes allé dans le désert de Judée. Nous nous avons mis nos pas sur ceux de Jesus sur le Chemin de Jérusalem à Jericho. Nous sommes parti du monastère de Saint Georges de Koziba en suivant un sentier escarpé longeant un canyon pittoresque. Nous n'avons pas rencontré le bon Samaritain mais quelques petits monastères orthodoxes ou sites troglodytes construits par des ermites.
Dans ces lieux qui invitent au recueillement et à la méditation, pour nous rappeler à la réalité contemporaine, des avions de chasse Israéliens nous ont survolés à basse altitude dans un bruit assourdissant.
Nous quittons Jericho sans oublier de faire un détour au pied du sycomore ou s'était perché Zachée pour attendre Jésus.
En débutant la remontée le long du Jourdain nous avons pris un moment de recueillement au pied du mont de la tentation.
Nous terminons notre périple en Galilée avec une célébration du Pére Christian Dequist au Mont Tabor.
Ce soir nous sommes accueillis par les Frères de Bétharam à Nazareth.

mardi 14 février 2012

Premier pas en Terre Sainte

Anglais, Arabe, hébreu trois langues, trois alphabets ... Nous sommes arrivés en Palestine avec une heure de retard à la tombée de la nuit. À l'image de la diversité des langues nous avons été tout de suite confrontés à la complexité de ce territoire durant notre transfert en bus jusqu'à Jericho. Deux "Check point" en à peine 80 km. Sortie d'Israël vers les territoires occupés, entrée en territoire Palestinien.
Nous couchons à quelques kilomètres du Jourdain. Dans le fond nous apercevons des villages Jordaniens. Nous attendions avec impatience une nuit réparatrice après plus de 24 heures sans se coucher.

Fin d'embarquement

Nous allons quitter le sol Français. Prochaine connexion Tel Aviv. Avec espoir qu'il y aura des points Wifi accessibles pour continuer ce blog. Le médicament fait son effet Dany est sereine avant de prendre place dans l'Airbus A320.

Voyage préliminaire pour Roissy

Le rendez-vous de départ était à Minuit trente à la maison paroissiale!!
Après un voyage en Car de 5 heures, nous voila arrivés a Roissy Terminal 2E en avance par rapport au planning.
Il nous faut attendre le début d'enregistrement. Les Hall de Roissy au petit matin Ça me rappelle des choses. C'était un autre temps...
Les participants au Pélerinage commencent à tisser des liens. C'est d'autant plus facile qu'on "connaît toujours une personne qui connaît une personne".